Par Roy Howarth

Extrait du livre 100 idées pour gérer les troubles du comportement

Il peut arriver qu’aucune de lignes de conduite que vous utilisez pour calmer l’élève ne se révèle efficace. Si vous avez compris la nature profonde de son handicap mais que vos relations avec lui ne sont pas assez fortes pour faire face à l’escalade, alors faites-le sortir de la classe.

L’établissement scolaire doit avoir une politique claire concernant sa mise à l’écart et, s’il s’agit d’un enfant très perturbé, une procédure précise doit avoir été prévue. N’oubliez pas de vous imprégner de la documentation sur les enfants souffrant de troubles des conduites, et renseignez-vous sur les aides extérieures disponibles.

L’idée est de bien voir quand vous allez au-devant d’un échec, d’être conscient de l’issue éventuelle et d’éviter le cyclone dévastateur. Il y a des situations où il ne faut pas faire le brave : alors faites appel au protocole prévu par l’établissement, le plus rapidement possible sera toujours mieux que quand il serait trop tard.

Il serait peut-être utile d’expliquer clairement à l’élève votre démarche et les raisons qui la sous-tendent. Si vous choisissez cette option, il vous faudra donc rester calme, déterminé et parfaitement conscient des conséquences que peut avoir le comportement en question ; restez calme et résolu.

Ceci est évidemment plus facile à dire qu’à faire, mais si vous suivez la bonne démarche, nul doute que l’élève TOP reconnaîtra que vous êtes en position de force et il se pliera à vos directives.

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